Feel Pretty Lucky
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 Fuckin, twisted day.

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Micah Arstenfeald
SULKY DWARF •• Took your soul out into the night. Goodbye my lover.
Micah Arstenfeald


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DOUCE FOLIE
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MessageSujet: Fuckin, twisted day.   Fuckin, twisted day. EmptySam 15 Nov - 23:29





« ROSITAAAAA. » Et merde. La bonne avait foutu en l'air sa chemise Dolce. Elle arriva en trottinant, sûrement consciente de son erreur. Micah soupira lourdement, et fronça les sourcils. « Heureusement que t'as pas fait ça à mon père, sinon il t'aurait botté le cul jusqu'en Espagne. » La bonne eut les yeux brillants un instant, et murmura. « Je suis mexicaine monsieur. » Et elle repartit. Micah haussa un sourcil, et marmonna. Il détestait qu'on lui réponde. Mais Rosita était à leur service depuis des années. Alors gardant sa réflexion pour lui, il soupira et jeta dans la corbeille sa chemise à 4 000 $. « Mexique, Espagne, c'est dans la même partie du monde .. on s'en fout. »

Énervé pour le début de la journée. Super. Il n'arrêta pas de soupirer. Prendre une douche, s'habiller. Choisir sa montre pour le jour, se coiffer. Soupir, soupir et soupir. Et puis lassitude. De devoir tout faire. Pauvre chou. La bonne faisait tout dans la maison, et il se plaignait. Sale petit ingrat. Alors, soupirant encore et encore, sa mère se demanda s'il ne faisait pas de l'asthme. Elle le regarda, soupçonneuse et soupira à son tour. C'était une vraie maladie chez eux. Pour améliorer l'histoire, son père sorti de son bureau. Il vit la bonne manger un gâteau, et il soupira. Une vraie goinfre. Une réplique sèche se profila, et elle déguerpit pour aller nettoyer la salle de bains après ce crasse de Micah.

« Dix dollars s'il vous plait. » Un café au Starbucks du coin, et Micah soupirait encore. Il était exaspéré constamment d'un coup, un vrai mystère. Le vendeur le dévisagea un instant, et il continua son chemin, laissant ses mocassins de marque fouler le sol de l'avenue. Quelques jeunes filles ne se gênaient pas pour observer le jeune homme, plus précisément essayer d'entrevoir ses fesses. Jeune, frêle petite femme. Vous ne savez même pas ce qu'il ferait de vous dans quelques années.

« Merde, tu fais chier. Réellement. Ta gueule, tais toi. Vas en enfer, noies toi dans ton bain. Tu m'exaspères. Ouais. Fermes ton caquet sale gros con. TA GUEULEEEE. » Il s'époumonait au téléphone. Les gens s'éloignaient de peur qu'il ne frappe quelqu'un au passage. Et pour seul geste apaisant, il jeta son portable à terre. Et il commença à sauter dessus, laissant tout son poids écrabouiller son téléphone dernier cri qui valait une fortune. C'est seulement lorsqu'il s'en rendit compte qu'il lança un cri de rage. « PUTAIN DE MERDE JE HAIS CETTE JOURNEE. »
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Aspen M. Tucker

Aspen M. Tucker


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MessageSujet: Re: Fuckin, twisted day.   Fuckin, twisted day. EmptyDim 16 Nov - 21:27

    « Wailleutte Eu Minuteuh, je te rappelle, d’accou-d’acc’ ? »

    L’accent de la poufiasse étrangère se faisait sentir, et elle adorait ça. Il était un froid jour de Novembre, et elle s’était levée du bon pied. Ca devait lui arriver une à deux fois l’an, alors il fallait en profiter un maximum, histoire que les 363 jours restants ne soient pas empreints de remords quelconques. Premièrement, elle remettait tout ses contacts à jour en les appelant pour leur hurler dans les oreille à neuf heures du matins, s’ils répondaient calmement, ils restaient dans sa liste, sinon exit. C’était puéril, stupide et un poil hautain, mais en l’occurrence ça la rendait hilare. Ce que les gens pouvaient être grognons lorsqu’on les interrompait dans un sommeil bien mérité. Faire la grasse matinée le samedi semblait être devenue une tradition universelle. Qu’importe, il devait bien rester une de ses connaissances qui soit matinale. Elle songea à Micah, eut un pincement au cœur, une légère nausée, un frisson d’excitation, un battement de cil réprobateur, un grognement énervé et se renfrogna. Non. Micah était dans les bras d’un 95-D sympathique et appauvrie en matière grise, et il n’aimait pas se lever tôt de toute manière. Voilà, ça y’était, sa journée était pourrie. Restait plus qu’à attendre la prochaine inspiration divine… C’est loin 2009.

    Sa frange brune semblait elle-aussi agacée, et ses anglaises élégantes semblaient être le seul soupçon d’innocence dans l’être odieux qu’elle était devenue. Elle avait envie d’être odieuse avec Micah, et désagréable avec le reste du monde. Le vibreur de son portable la tira de ses pensées, elle sentit un prémisse de désir sexuel s’éveiller en elle, mais en fait non, et décrocha, encore plus énervée que les secondes passées.

    « - Merde.
    - Pas de doute, c’est toi. Une mauvaise journée ? … Encore… »
    - Pourrais-je savoir qui vous êtes ?
    - Je ne sais pas, ma voix éraillée, signe de 38 ans d souffrances sur cette pauvre Terre ne te dit rien ?
    - Ooooh, Papa. Tu es toujours avec.. Philibert ?
    - Non, il avait tendance à côtoyer des personnes… Comment dire ? Enfin bref, n’essaye pas de faire mine de t’intéresser à ma vie sentimentale, tu ne me feras pas décrocher de ce que j’ai à l’esprit.
    - Oui, bon, vas-y ou je te tues grande folle.
    - Euh, d’accord, voilà.. J’ai entendu dire, par la mère de l’amie d’une de tes amie, que tu avais un homme dans ta vie.
    - Non Papa, je n’ai pas, et n’aurais jamais d’homme dans ma vie. Je me dresse, fière et forte face au sexisme et à l’omniprésence de la gente masculine dans la société. Je ne serais pas une femme soumise, contrairement à certains…
    - Oh ! J’t’en pris ! Doooonc, j’avais dans l’idée d’organiser un brunch, demain, ou après-demain, pour le rencontrer. Avec un peu de chance, tu apprendras à te taire et vous aurez un superbe mariage teinté de non-dits et de respect silencieux.
    - De une, va te faire voir, et de deux, tu es de passage demain ?
    - Oui, je me déplace spécialement pour l’occasion. Et je commence à en avoir marre de Venise, trop de gondoles et de spaghettis. Alors, tu es d’accord pour le brunch ?

    Silence. Que devait-elle répondre ? D’un côté, ce brunch ferait rentrer Micah dans sa vie, de l’autre, elle détestait céder à son père. Et puis le premier côté n’était pas forcément positif…

    - Non.
    - Fais-le pour ton papounet.
    - Non.
    - S’il te plaît, je ne veux pas mourir seul sans un gendre à qui faire l’amour.
    - Ton humour et douteux.
    - Tu es d’accord ?
    - Oui.
    - Oh, c’est sup…clic. »

    Elle avait raccroché, honteuse et pourtant amusée. Rien que l’idée de donner un brunch en la présence de son père et Micah la rendait euphorique. Ca allait être pathétique, gênant, et à mourir de rire. Enfin, du moins pour elle, ça le serait. Parce qu’elle pressentait déjà que Micah allait trembler de peur devant les regards pervers de son paternel, et encore plus lorsqu’il évoquera les possibles fiançailles. Elle en jubilait d’avance, et sa vengeance s’était enfin mise en place. Elle eut un sourire carnassier, joints ses mains de manière posée et diabolique, et murmura, avec une voix aigu et garce :

    « - Excellent. »

    Bon, d’accord, l’abus des Simpson nuisait gravement à la santé (Mentale), mais c’était toujours jouissif d’incarner un Burns au sommet de sa puissance. Elle avait trouvé le moyen de se rire de Micah, et ça la rendait heureuse. Pleinement heureuse. Ca semblait peut-être cruel, mais on en reparlera quand il aura finit de baiser toutes les putes de la planète. Prise d’une bouffée de joie de vivre, elle se mit à sautiller dans le parc, tournoyant sur elle-même, bondissant sur les bancs de bois clair.

    Elle ne savait pas trop ce qui la rendait si guillerette. Elle pensait que c’était son sadisme naturel, mais quelque chose la tracassait. Et si elle était amoureuse ? Enfin, et si elle était vraiment amoureuse depuis que Peter était mort ? Le second grand amour de sa vie serait-il le minable fils à Papa qui hantait ses nuits ? Non ! Quelle horreur ! Plutôt mourir… Il n’avait rien d’attirant, si on omettait ses pommettes qui se prononçaient lorsqu’il souriait, ce sourire qu’il avait, ses dents blanches, ses canines saillantes, son rire cristallin, les plis autour de ses paupières lorsqu’il était prit d‘un four rire communicatif… Merde. C’était le cas. Elle l’aimait. Elle, Aspen Tucker, était amoureuse d’un branleur égocentrique et puéril. C’était la merde avec un grand M. Elle n’était pas difficile, au contraire, mais le prince charmant se devait d’être… charmant. Ce qui n’étais pas le cas de son.. Petit ami ? Sex Toy ? Amant et potentiel conjoint dans un futur proche ? Pire cauchemar ? Non, c’était trop confus. La brunette était persuadée qu’il n’y avait rien entre eux. Déjà, il la trompait, et se fichait qu’elle fasse de même, deuxièmement, il ne lui témoignait aucun signe d’amour, et de trois… Il n’y avait pas de trois. Mais deux c’était suffisant.

    Bouleversée par cette révélation, elle se laissa tomber sur un banc, en fasse d’un café. Un Starbucks. Même cette preuve flagrante que l’humanité n’avait plus d’âme et ne semblait respirer dans quelque autre but que la consommation ne l’atteignait. Elle aimait Micah. Elle était éperdue d’amour pour lui. Bon, elle l’avait déjà soupçonné. Mais il y avait cette espèce de colère constante qu’elle éprouvait pour lui, accompagnée d’un désir bestial pour son corps. Pour son esprit. Elle voulait faire l’amour au cerveau d’un gosse de riche. Non. La déchéance n’avait pas de limite décidément. L’envie de hurler d’effroi et de conter fleurette à son amant pointa le bout de son nez dans sa liste des chose sa faire tant que le ciel et bleu, mais elle se contenta de se lever calmement.

    Micah. Il était là, en face d’elle. En train de pulvériser un cellulaire sous les yeux ébahis, admiratifs et affamés d’adolescentes débiles. Ca aussi ça l’énervait, mais elle saurait en tirer partit. Aspen se dirigea donc vers l’incorrigible gamin pourri gâté qui la faisait chavirer, et elle se posta devant sa carrure oh combien sexy. Se mordant la lèvre, elle ferma les yeux et repris ses esprits.

    « - Mon père organise un brunch, il t’y veut, tu vas venir, de grés ou de force… »

    Lui adresser la parole était extrêmement difficile. L’envie de lui sauter dessus et le trac de la vierge effarouchée semblaient vouloir l’abattre et la faire fondre sur place. Elle finit par songer que Micah devait être aux anges, rencontrer (Enfin) le créateur de la fille qu’il baisait et avec qui il délirait devait le rendre complètement… Elle ne savait pas à vrai dire. Elle ne savait pas ce que Micah pensait d’elle, d’eux, ni ce qu’il pouvait ressentir. Elle ne voulait pas de réponse, parce qu’elle en avait peur, de cette foutue réponse. Aussi, elle reporta son attention sur les groupies pathétiques et en délire d’en face.

    « - Une fois qu’elles auront passé deux tailles, elles auront satisfaction. Tu fais toujours cet effet aux préadolescentes, ou ce sont les vraies femmes qui te fuient ? »

    Boum. Pfiuuuuu… Touché coulé. C’était encore un moyen de distancer ses sentiments de son esprit cynique et fier.
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Micah Arstenfeald
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MessageSujet: v   Fuckin, twisted day. EmptyJeu 20 Nov - 23:39

    Son pire cauchemar et son plus grand fantasme vivant se tenait en même temps devant lui, jalousie sur le visage, air de vierge effarouché. Il avait tellement besoin d'elle pour bien commencer la journée. Besoin de son odeur, de ses yeux qui devenaient presque sublimes de plus en plus tous les jours. Le besoin de se disputer avec elle, pour se revigorer. Elle tombait à point, avec son air innocent, son visage rayonnant. Bordel de merde, il parlait comme un homme amoureux. Et c'était le gros merdier à ce moment là.

    Aspen était tout ce qu'il désirait, et tout ce qu'il rejetait. Une femme sublime, aux yeux franchement magnifiques. Et un sourire, qu'il ne saurait décrire. La manière dont ses cheveux se laissaient tomber sur l'oreiller, son souffle régulier qu'elle prenait lorsqu'elle dormait. A bas les préjugés, Micah pouvait être super tendre. Il était fier, oui, indépendant, oui mais tellement tendre avec ceux qu'il appréciait. Et cette femme qui critiquait à cet instant les adolescentes, était une bornée de première. Une petite garce sur pattes, Satan sans les cornes. Et c'est plutôt ce qui l'attirait chez elle. La constante provocation, la constante dispute. Le petit air agacé qu'elle avait lorsqu'il voulait encore pleins de baisers, la petite ride qu'elle avait lorsqu'elle l'embrassait et ce pincement de lèvres qu'elle prenait lorsqu'elle avait trop envie de lui mais qu'elle ne voulait pas le dire. Ca ne se voyait pas comme ça, mais il la décryptait par coeur. Et il en était fier, car cet air innocent et opiniâtre, sa grimace car certaines osaient le regarder, il le connaissait parfaitement. Elle avait envie de lui, à fond. Tout comme il avait envie d'elle, tout de suite.

    Un automatisme. Ils passaient leurs soirées à se découvrir encore et encore, pour finir en sueurs à se disputer pour une chose ou une autre. Micah n'avait jamais autant apprécié la compagnie d'une femme. Avec elle, tout était imprévisible. Les autres femmes étaient fades. Et croyez vous qu'il ira la répandre de compliments ? Non, la fierté, la dignité l'en empêchait. Tout comme le fait qu'il ne fallait pas qu'il tombe amoureux d'elle. Ce qui était déjà fait.

    Profitant de sa reprise de respiration pendant qu'elle se répandait en grimaces, réflexions mesquines et autres, sur les jeunes adolescentes, encore boutonneuses qui gloussaient, Micah prit le temps de s'approcher d'elle, et de l'embrasser langoureusement et bien doucement, pour lui faire comprendre son arrière pensée. C'est seulement lorsque leurs lèvres rougies se séparèrent, qu'il remarqua sa question.
    « C'est tout un art de dîner avec toi et ton père, je suppose. J'aimerais refuser, mais je ne peux pas. Surtout si la soirée, on la passe ensemble et qu'on rentre ensemble. » Son regard se voulait mielleux. Une journée si mal commencé, et puis une femme qui lui faisait perdre la tête. « Pour ce qui est de ces petites vierges, elles n'auront qu'à me rappeler dans plusieurs années. En attendant, je me vengerais bien sur toi .. »

    Il déposa sa tête dans son cou. Même si pas souvent démonstratif, lorsqu'il avait envie d'elle, elle le savait immédiatement. Son regard, ses gestes tout le trahissait. Alors son petit esprit fier reprit le dessus. Il s'écarta d'elle et soupira légèrement. « Merde. » Il fronca les sourcils, pour la simple et bonne raison. L'embrasser en public s'était avoué qu'il tenait un tant soit peu à elle. Et il ne voulait pas qu'elle gagne trop vite.
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